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isabelle debré - Page 36

  • PREMIERES CARTES DE VŒUX A VANVES

     

    Les premières cartes de voeux 2010 commencent à arriver. Bernard Gauducheau, notre maire a privilégié comme en 2009 la carte de vœux électronique avec une animation annonçant l’envol de la Communauté d’agglomération du Grand Paris Seine Ouest le 1er Janvier 2010, sous la forme d’un papillon dessiné par le territoire des 7 communes. Isabelle Debré, notre sénateur et 1ére adjointe s’en est tenue à une carte  postale où l’on retrouve toujours un tramway, ceux qui traversaient Vanves entre les deux guerres : Si en 2009, c’était la place de la République, en 2010 c’est  l’avenue Antoine Fratacci au niveau de l’ancienne et de la nouvelle mairie. Le président du Stade de Vanves a privilégié la carte de Vœu via Internet avec la photo prise en Juin dernier de l’ensemble des dirigeants sportifs prise sur la pelouse du terrain d’honneur face à la tribune par Arnaud, le photographe de la ville. En attendant, il a envoyé la photo d’un bonhomme de Neige pour Noël à ses présidents de section. Tout à fait d’actualité en ce temps hivernal, mais l’on peut regretter qu’il ne soit pas vanvéen :« On se retrouve en 2010 pour une excellente année et une belle saison sportive, d'accord ? » leur dit il. OK déjà pour le 9 Janvier pour soutenir Vanves face à Caen à Issy au Palais des Sports.  

  • NOEL 2009 ET DES ANNIVERSAIRES : LA TEMPETE A VANVES

    DIX ANS APRES : TOUJOURS AU MÊME POINT ?

     

     

    Rappelez-vous ce 26 Décembre 1999, c’était un dimanche, personne n’était encore réveillé que dés 6H/6H30 du matin, un vent d’une violence de 160/170 km/h occasionnait des dégâts considérables dans notre ville comme ailleurs comme dans nombreux sites de notre Région et de la France

     

    Prés d’une centaine d’arbres ont été arrachés dans le parc F.Pic, dont toute la lignée de peupliers (une quarantaine) entourant le bassin,  provoquant sa fermeture pendant plus d’un mois (jusqu’au 5 Février)  un cèdre d’une dizaine de mètre s’est même écrasé sur le toit du bâtiment principal de l’école du parc alors que la couverture de son préau était entièrement arraché, ainsi qu’un magnifique hêtre tout prés du Pavillon de la Tourelle qui l’a échappé belle, sa propriétaire, Mme Valleise à l’époque, en était malade même si elle avait échappé au pire. Quinze arbres fragilisés ont dû être abattus quelques jours aprés.  D’autres écoles avaient subies des dégâts, Marceau avec la chute d’un mur mitoyen, l’école du centre avec celle d’un plafond, Gambetta avec celle de tuiles faîtiéres.  Au PMS André Roche, Armand Dumas dit Titi qui avait ouvert les portes vers 7H restait calfeutré dans sa loge (des gardiens). Il raconte avoir vu la house stocké pour les sauts en hauteur derrière l’un des buts du terrain d’honneur s’envoler et traverser tout le terrain de foot. Mais pas les baies vitrées de la piscine municipale côté grand Bassin, et petit bassin/pateaugoire-solarium voler en éclat et provoquant sa fermeture pendant plusieurs mois. Le parc Michelet était aussi durement touché avec prés de 80 arbres abattus, 200 m2 de toitures endommagés. Les sapeurs Pompiers de la BSPP ont effectués à Vanves entre 6H30 et 9H plus de 60 interventions (130 au bout de deux jours) uniquement dans la ville… sans compter la police pour 13 toits abîmés, 190 cheminées ou antennes TV arrachées, 6 pour des arbres cassés ou tombés, des palissades effondrées  etc…

     

    Evidemment cet événement climatique a eu un effet politique. Le groupe PS n’avait pu s’empêcher de polémiquer dans le numéro de Janvier de Vanves Infos, alors que l’un des leurs était à la tête de la Mairie (Guy Janvier) : « Sans faire de polémique, on peut se demander ce qu’il serait advenu au moment d’un coup de vent durant l’ouverture du parc Pic largement fréquenté par les enfants si les arbres dangereux qui avaient été récemment abattus, ne l’avaient pas été…Gageons que ceux qui avaient voulu brocarder cet abattage nécessaire en tireront quelques enseignements ». Réactions traités de « vers politicards » par le groupe RPR présidé alors par Isabelle Debré qui constatait que « pour aggraver la situation, depuis près de 5 ans, aucun  remède n’a été apporté au problème de la pollution par le fuel de son bassin ». Et toc ! Ajoutant : « Il est plus que temps désormais d’engager un plan d’envergure volontaire pour redonner aux vanvéens la possibilité de jouir de ce qui pourrait être au cœur de notre ville un magnifique espace de promenade et de calme ouvert à tous…. Qu’attend donc la municipalité pour proposer aux élus et aux habitants un plan clair et précis de reconstruction du parc qui participerait aux bonheurs des vanvéens ?».

     

    Du coup, le maire de Vanves, Guy Janvier (PS)  provoquait plus d’un mois après la tempête, le 23 février, une réunion publique sur le réaménagement du parc  avec plusieurs groupes de travail qui n’a jamais abouti… à cause des élections municipales de 2001. Deux mois après, Guy Janvier s’exprimait sur les conséquences de ces « plaies ouvertes par la tempête »  qui « mettront du temps à cicatriser. Le bilan est lourd pour notre ville : le parc municipal et plusieurs équipements ont été frappés de plein fouet. La réparation des dégâts prendra du temps ». Et du coup, il lançait une « réflexion globale sur l’identité du parc, en tenant compte des usages qui sont fait par les riverains, les promeneurs et lors  des manifestations en plein air ». De son côté, le groupe UDF mené par Bernard Gauducheau (UDF) insistait « sur la nécessité de mettre en œuvre rapidement, avant toute exécution de travaux de replantation, une étude paysagère de haut niveau, élaborée en étroite relation avec les services de la commune, du département et de l’Etat pour rendre de façon durable aux Parcs F.Pic et Michelet, fleurons prestigieux de notre patrimoine naturel, leur total rayonnement dans la cité ». 35 arbres étaient plantés durant l’automne. Et puis 2001 est arrivé avec les élections municipales et l’alternance, reportant à plus tard un plan de reconquête dont on parle toujours, avec certes quelques réalisations (allées refaites, grilles repeintes…) et abattages d’arbres malades mais sans vraiment plan d’ensemble dont le Comité Consultatif Environnement/Développement Durable avait commencé à parler dans le courant de cette année 2009….Sans grand résultat depuis dix ans   

  • UN SAMEDI A VANVES ENTRE TERROIR ET VILLA

    VILLAGE DES TERROIRS : TARIFS ET ANIMATIONS

    Cette manifestation qui s’est déroulée aujourd’hui sous un temps ensoleillé et glaciale, avait fait l’objet d’un petit débat au dernier conseil municipal du 9 décembre à l’occasion de l’actualisation des tarifs pratiqués : 300 € pour un producteur culinaire (inchangé), 110 € pour un stand d’un artisan d’art non vanvéen et 85 € pour celui qui est vanvéen, gratuité pour un commerçant sédentaire des alentours du site.  Fabian Estellano, élu PS, en avait profité pour dire « qu’il était démesuré de taxer les artisans qui viennent au marché des Terroirs. Il faudrait rester sur les tarifs de l’an dernier, réfléchir à une extension rue Louis Blanc et place du VAL (Maréchal De Lattre de Tassigny) » - « Les tarifs ne sont dissuasifs car beaucoup viennent » lui avait répondu Bernard Gauducheau en précisant que parmi les artisans cette année, il y en avait 32 dont 12 vanvéens et 20 non vanvéens.

    Beaucoup de vanvéens ont pu les découvrir durant cette journée de samedi, ensoleillée le matin avec l’apéritif offert à midi par le GEV, un peu moins l’après-midi avec la remise des prix pour la meilleure lettre du pére Noël,  remise en présence d’Isabelle Debré, Sénateur qui a visité les stands avec Bernard Gauducheau et Françoise Saimpert. La paroisse Saint Remy organisait une visite commentée de son église l’après midi, et une présence durant ce week-end pour permettre justement ces visites et les messes, après l’incendie de la crèche dont l’origine est encore inconnue. Mais qui a profondément marqué et heurtés les esprits, comme ont pu s’apercevoir les élus dont le maire en fin de matinée, accompagné de Laurent Lacomére, adjoint à la sécurité, et de nombreux habitants en constatant par eux même les dégâts.     

     

    VILLA COLSENET : INAUGURATION DE LA GRILLE

    Des miracles se produisent quelquefois au sein de nos copropriétés. Généralement dans ses villas qui regroupent plusieurs pavillons, ce n’est pas la parfaite entente. Mais là, durant l’été, l’un des copropriétaires de la Villa Colsenet, face à l’hôtel Ibis et à côté du Jean Bleuzen du nom de cette rue (anciennement de Paris), s’est mis en tête de restaurer la grille d’entrée, un petit trésor en piteux état, mais qui avait une valeur historique. Monsieur Pariselli s’est occupé de trouver un ferronnier d’art, a retouché certaines pièces, repeint l’ensemble et refait le pavage, avec l’aide de Patrick Rudet,  puis de l’inaugurer hier matin en présence du Maire, d’une partie de son équipe, de Guy Janvier, conseiller général qui lui aussi, a rénové la grille de son pavillon rue Marceau cet été – « Vous allez l’inaugurer ! » lui a demandé le maire.   « C’est ce que je vais faire » lui a t-il répondu - avec un petit pot pris dans le café Jean Bleuzen, repris par un jeune couple d’aveyronnais.

    Occasion de rappeler l’histoire de cette Villa Colsenet en présence d’un membre de cette famille dont l’arriére-arrière grand pére, Pierre Alfred Colsenet acheta ce terrain en 1877 à un fabricant de machine à coudre ce terrain qui s’étendait alors jusqu’à la voie de chemin de fer. Il installa une fabrication de faux-cols en autre  qui employait une vingtaine d’employés et fit construire cette Villa en 1890 pour les loger. Mais elle n’apparait réellement sur les plans de Vanves qu’en 1913 selon le cadastre. Peu importe, car elle correspondait finalement à une réponse à la croissance démographique de notre ville au début du XXéme siécle, suite à la construction de la gare de Vanves-Malakoff en 1883, et surtout à une demande de logements de la classe moyenne, qui se fit sentir notamment sur le Plateau. Le fils de P.A. Colsenet, Paul continua cette activité jusqu’en 1925 avec la parenthèse de la guerre 14-18. Aujourd’hui cette villa reste le témoin de cette activité avec ses pavillons en meulière, et son garage tout au bout sous l’ombre du bâtiment d’Hachette.